Mondialisation économique et financière, forte urbanisation et forte croissance démographique. Ce sont entre autres facteurs qui résument le mouvement de transformation profonde auquel sont confrontés beaucoup de pays notamment les pays développés. Aujourd’hui, ils sont nombreux ces pays, où les gouvernements ont envisagé des formes d’organisation et de fonctionnement de vie afin de faire face aux nombreux enjeux socioéconomiques , écologiques et sécuritaires. D’où la formule : « ville intelligente, qui se traduit selon plusieurs informations recueillies, par le développement urbain , qui passe par amélioration de la qualité de vie des citadins en rendant la ville plus adaptative et efficace, à l’aide de nouvelles technologies qui s’appuient sur un écosystème d’objets et de services. »
Un progrès qui constitue pour les exécutifs africains un défi, surtout face à cette montée irrépressible d’urbanisation, l’explosion démographique et l’insécurité sur le continent. Alors que faire pour faire des villes africaines, des villes intelligentes ?
« L’Afrique a aujourd’hui besoin d’investir davantage dans les progrès technologiques, pour qu’elle puisse non seulement rattraper son retard technologique, mais aussi se doter d’un potentiel technologie adapté et avancé, qui sera une source de son développement. Donc quand on parle de ville intelligente, on veut forcément parler de technologie. C’est-à-dire pour faire des villes intelligentes en Afrique, il faut d’abord l’intégration du numérique dans les projets urbains africains, ensuite la modernisation des services comme la mise en place d’un réseau de transports publics accessible et optimisé, d’un système de contrôle adéquat de l’écosystème qui minimise l’émission de carbone », affirme Kerfalla Touré, vice-président de l’AJISDEC. Il ajoute enfin : « il faut aussi que les gouvernements et acteurs africains travaillent pour avoir une croissance économique à grande échelle et durable, mais aussi savoir que l’Afrique a besoin des villes smart, qui sont des villes où on trouve des conditions de vie sociale, économique et financière de qualité, cela par la disponibilité des réseaux de services numériques efficaces et prompts. Ce sont des villes où l’éducation et la science sont très développées, ainsi qu’un système de sécurité numérique public très avancé et dynamique, parfois même en 5G, qui permet de prévenir ou faire face en temps réel à plusieurs menaces sécuritaires au niveau territorial et sur le plan humain.»
Gassime Fofana