Enfin des » têtes commencent à tomber » au sein de la Fédération Guinéenne de Football pour corruption pendant et même avant la Coupe d’Afrique des Nations 2019. En tout cas c’est ce que montre le communiqué de ce vendredi, 16 août de la Chambre du jugement de la Commission d’Éthique en Guinée.
Les conséquences de l’élimination prématurée du Syli national à la Can ne se sont donc pas limitées juste aux accusations et controverses entre les responsables de la Fédération Guinéenne de Football, mais sont allées jusqu’à la » condamnation des attitudes » de certains responsables du secteur. Amadou Diaby, premier vice-président de la FGF et Paul Put jusqu’ici entraineur de l’équipe nationale sont, pour le moment les deux principaux responsables reconnus « coupables de corruption » par la commission d’éthique.
Selon le communiqué, le premier vice-président de la Fédération, Amadou Diaby est interdit pendant sept ans ( dont cinq fermes ) de toutes activités relatives au football au niveau national et devrait payer une amende d’un montant de 25.000 euros. Pour sa part, l’ancien sélectionneur du Syli doit s’acquitter de 100.000 euros comme amende avec également une interdiction à vie de toute activité relative au football au niveau national.
Par ailleurs, cette décision d’éthique de la Chambre fait suite au rôle qu’a joué Amadou Diaby dans la perception d’une commission de 10% sur le salaire de l’ex-entraineur de l’équipe nationale, Paul Put entre mars 2018 à juin 2019.
Cependant, il reste à savoir si, avec ce toilettage, la corruption qui a régné au sein de la fédération et le secteur sportif en général trouvera son déclin.
Gassime Fofana