Situation sociopolitique en Guinée : un groupe de partis politiques saisit la CEDEAO

Recours en manquement contre la République de Guinée. C’est le titre d’une plainte déposée par des opposants et acteurs de la société civile guinéenne auprès de la CEDEAO contre la Guinée. Ces acteurs sociopolitiques dénoncent « des violations graves des droits humains et une falsification de la constitution ». Ils invitent la CEDEAO à s’impliquer pour restaurer l’ordre constitutionnel en Guinée.
Ils sont trois partis politiques membres du FNDC, accompagnés d’un acteur de la société civile à déposer cette plainte. Il s’agit des partis UPG, UGDD, UDRG et la centrale syndicale COSATREG. Pour ces acteurs sociopolitiques, la constitution a été falsifiée et les droits de l’homme sont en perpétuelle violation en Guinée. Des facteurs qu’ils ne cautionnent pas. « Vu l’ensemble des violations de ces droits, nous avons décidé de saisir la CEDEAO qui est une instance supranationale pour alerter sur situation de la Guinée qui tend à être oubliée  au profit du Mali et la Cote d’ivoire voisins », explique Jacques Gbonimy, président de l’UPG.
Une sortie qui intervient alors que le Président de la République vient d’entériner le 18 octobre pour la tenue de l’élection présidentielle. Pour M. Gbonimy, cette échéance n’est pas tenable. « Le contexte actuel ne permet pas d’organiser une élection inclusive et crédible. Ceux qui vont participé à ces élections n’auront que leurs yeux pour pleurer », ajoute-t-il avant de préciser que  même s’il faut aller au-delà de 2020, il faut que tout processus résulte du dialogue.  « Le glissement pour le Président de la République n’est pas un obstacle. Aujourd’hui il s’agit des discuter des conditions réelles pour avoir des élections transparentes, pour permettre aux Guinéens de choisir un Président capable. Même si c’est après 2020. »
Aliou 2 Diallo
 

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