L’épée de la grève continue toujours de planer au-dessus du système éducatif guinéen. L’ultimatum des syndicalistes expire le mois de janvier prochain. Et pour le moment rien n’indique une fin de la crise.
Si les mots ne se concrétisent pas par actes, les syndicats décident d’aller à nouveau en grève. « Nous avons déposé une plate-forme de revendications. Donc si rien n’est fait jusqu’au 31 janvier, à partir du mois de février prochain, nous allons reprendre notre grève. Parce que nous avons demandé les 20% ce mois de décembre, mais jusque-là, rien n’est fait d’abord », explique Aboubacar Soumah, meneur du mouvement. Pour lui, il n’est pas question de populisme mais juste de revendications qui leur sont chères. « Ce que nous voulons, c’est que le gouvernement nous donne ce qui nous appartient et améliore nos conditions de vie et de travail. C’est tout », soutient-il.
A rappeler que chaque année, le secteur éducatif guinéen connait des perturbations dont les conséquences se répercutent sur le niveau des apprenants.
Gassime Fofana