La santé maternelle est l’une des préoccupations des décideurs. Cette problématique touche de nombreuses femmes en âge de procréer. Pendant la période de grossesse, ces femmes doivent être soumises à un traitement continue. «Le conseil que je peux donner aux femmes enceintes, c’est de suivre le traitement dès qu’elles se rendent compte qu’elles sont enceintes. Faire la consultation prénatale régulièrement. Dès fois elles peuvent venir ici alors qu’elles n’ont que deux ou trois CPN avant l’accouchement. Pourtant ça c’est pas bon», explique Madame Mamy THEA, sage-femme.
Dans le secteur Wareya, à Lambandji, dans la Commune de Ratoma, nombreuses sont les difficultés que rencontrent les médecins pour la prise en charge des femmes enceintes. «D’abord il y’a un problème de route, à Wareya et à Kinifi. Toutes celles qui viennent de Kinifi arrivent difficilement ici. Mais aussi l’environnement n’est pas favorable. Il y a le paludisme et nous recevons des cas qui sont parfois très complexes, parce qu’il y a le manque de suivi», ajoutée Mamady ONIVOGUI, médecin dans une clinique.
En Guinée beaucoup de femmes perdent la vie pendant l’accouchement. Ces cas de décès qui surviennent sont liés à plusieurs facteurs comme l’absence des centres de santé dans leurs localités. La question de mortalité maternelle n’est donc pour le moment pas résolue même si des actions sont menées afin de réduire le taux dans le pays.
Aliou Diallo