Reprise des élections au Kenya : l’opposition pose ses conditions !

Devenu premier pays africain où la Cour constitutionnelle a invalidé un scrutin présidentiel, le Kenya s’apprête à se lancer dans une nouvelle épreuve présidentielle le 17 octobre prochain sur fond  de polémiques. 

 

Très émue par cette annulation des élections présidentielles, mais très touchée par la nouvelle date qui ouvre une nouvelle course, l’opposition, par la voix de son leader Raila Odinga, a posé ce mardi ses conditions sans lesquelles, « il n’y aurait pas d’élections« .
C’est en présence de plusieurs des principaux leaders de sa coalition d’opposition à Nairobi que Raila Odinga a expliqué qu' »Il n’y aura pas d‘élections le 17 octobre, à condition que les termes et conditions que nous avons énumérés dans ce communiqué soient remplis par l’IEBC ( la commission électorale, ndlr)« .
Parmi ses conditions, figure en bonne place le cas de la commission électorale. « La Commission, telle qu’elle est constituée en l‘état, ne devrait pas conduire cette élection, estime le patron de l’opposition kényane. Nous disons  qu’il y a un certain nombre de responsables électoraux qui devraient être renvoyés chez eux et d’autres qui devraient faire l’objet d’une enquête et être inculpés pour les crimes odieux qu’ils ont commis lors des dernières élections« , déclare-t-il.
Au cours de cette conférence de presse, il a aussi critiqué le fait que la commission électorale avait fixé lundi la date du nouveau scrutin sans consultation avec l’opposition et a posé plusieurs conditions, parmi lesquelles un audit du système électronique de la commission, la démission de plusieurs de ses membres et la possibilité pour chacun des huit candidats à la présidentielle du 8 août de se représenter, rapporte africanews.

Gassime Fofana

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