Depuis le lancement des travaux de réhabilitation sur certains tronçons notamment sur l’autoroute Fidel Castro, les citoyens de Conakry peinent à se déplacer. Voitures, motos ou autres engins routiers, tous sont confrontés aux mêmes réalités : les embouteillages. Les usagers sont ainsi contraints de prendre leur mal en patience et ceux qui ne peuvent pas déplacer une moto, n’ont d’autres solutions que de marcher. « C’est vraiment déplorable, se plaint Aly Kémoko Kéïta, ce qu’on traverse en ce moment à Conakry. Sur un tronçon, on passe des heures avant d’arriver à destination. Les embouteillages sont disséminés un peu partout. Et cela affecte considérablement nos revenus et même notre vie sociale parce que tout est lié au transport. »
« C’est plus qu’un calvaire, enfonce un autre usager, car, ajoute-t-il, ces travaux ont considérablement joué sur notre quotidien. Nous n’arrivons pas à l’heure à nos rendez-vous et aux lieux de travail. Avec les embouteillages, les chauffeurs privilégient les déplacements ou découpent les tronçons. Ce qui nous revient très cher. Mais pourquoi ils ne travaillent pas la nuit ? », s’interroge-t-il.
En attendant, les travaux se poursuivent sur différents axes de la capitale. Les citoyens, eux, n’ont qu’un souhait : qu’ils finissent le plus rapidement possible et que la circulation routière entre dans sa normalité.
Gassime Fofana