229.587 candidats inscrits, dont 140. 660 ont payé les frais d’inscription (100 000 GNF), 135. 927 dossiers soumis et 14.417 dossiers traités, ce sont l’essentiel des statistiques données ce vendredi par le ministre Julien Yombouno au cours d’un point de presse à Conakry. L’objectif de la conférence était de décrire l’évolution des préparatifs du concours de recrutement des nouveaux agents de l’Etat, mais aussi et surtout expliquer les difficultés qui entravent la rapidité de la suite du processus de recrutement. « On est bien capable de valider 8 mille candidatures par jour. Mais on a des soucis de connexion. Les candidats ont les mêmes problèmes d’entrée dans la plateforme parce qu’elle était saturée aussi à un moment donné. Mais nous la fermons aujourd’hui. » Avant d’ajouter : «normalement, trois minutes suffisaient pour valider un dossier. Malheureusement, il y a deux semaines encore, il fallait 10, 12 ou 15 minutes pour faire cette opération. Mais dans les jours à venir, nous allons accélérer le rythme et je crois que ça a commencé hier. On est en train de retomber à 5, 4, 3 minutes pour regarder les renseignements des dossiers », indique M. Yombouno
Vérification des dossiers
Scruter, vérifier et valider les dossiers, le ministre parle de 50 agents disponibles et mobilisés pour cette opération. Cette authentification des diplômes, dit-il, revient au ministère de l’Enseignement Supérieur et celui de l’Enseignement technique. « Quand les vérifications-là vont finir, nous allons tirer d’une manière ou d’une autre, les piliers des listes provisoires des candidats pour que chacun sache s’il a mentionné son nom, soit sur la plateforme, soit de manière physique (…). Cela se passe très vite en 72 heures maximum. Une fois que cela fait, s’il n’y a pas de revendication, de réclamation, ce qui nous reste à faire, c’est de convoquer le concours à une date précise », souligne Julien Yombouno.
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