Dans une de ses récentes sorties, Le président de la République à utilisé le mot « ennemis » alors qu’il parlait des opposants. « Si on ne se donne pas les mains, on favorise l’ennemi. Et très souvent les opposants ne sont pas des opposants, ce sont des ennemis », a estimé le Président Alpha Condé. Pourtant, plusieurs analystes soutiennent le contraire. C’est le cas d’Ansoumane Condé. «En général, certains dirigeants africains donnent une connotation à l’opposition qui ne se justifie pas avec les principes démocratiques. Bien que beaucoup manquent de maturité politique, les opposants ne sont pas des ennemis, mais plutôt des composants démocratiques. Ils sont comme les gardiens et les régulateurs de la gouvernance du pays. Donc, ajoute le sociologue, ce n’est pas parce que les opposants sont dans les rues et que parfois ces manifestations sont émaillées d’incidents qu’on doit les considérer comme des ennemis. »
Gassime Fofana