La préservation de la propriété intellectuelle est au centre des préoccupations des décideurs. Avec l’évolution technologique, la multiplication des créations se fait sentir tous les jours. Pour réglementer le secteur, les acteurs ne veulent rien lâcher. « La propriété intellectuelle industrielle est l’invention qu’un individu fait ou créé une marque. Cependant, il y’a d’autres personnes mal intentionnées, il suffit qu’elles voient cette marque pour aller dans un pays étranger pour falsifier cette marque », explique Billo Bah, directeur général de la propriété industrielle en Guinée.
En termes de principe de coercition, il n’a pas une loi spécifique à la Guinée pour juger les personnes qui se rendent coupables des actes de contre façon. Mais le pays a ratifié des accords internationaux, notamment celui de Bangui. L’organisation Africaine de la propriété intellectuelle, est l’instance appropriée pour trancher ce genre de litiges. « S’il y’a des conflits, les parties en différend viennent chez nous, on tente à l’amiable de régler le problème. Si c’est bon, on fait un procès verbal et on dépose une copie au tribunal pour éviter la récidive. Mais s’ils ne se comprennent pas, ce sont les tribunaux commerciaux ou de première instance du pays qui font le jugement », poursuit M. Billo
En Guinée, le secteur le plus touché par ces contre façons, est celui des marques. Ce qui conduit à la prolifération des signes similaires sur le marché.
Aliou Diallo