Célébrant sa deuxième année d’existence en ce début de semaine, la Compagnie du Trans-Guinéen (CTG), composée de Winning Consortium Simandou (WCS), de Rio Tinto-Simfer, de Baowu Resources avec les partenaires et certains membres du gouvernement ont profité pour revenir sur les enjeux socioéconomiques, la valeur ajoutée de simandou pour la Guinée.
Quel outil politique faut-il à la Guinée pour faire du projet Simandou un tremplin vers son développement ? Comment faire pour que les retombées de ce projet soient réparties équitablement entre les Guinéens ? Ce sont entre autres questions que l’on se pose depuis le démarrage de l’exploitation des 2,4 milliards de tonnes d’aciers de Simandou.
En attendant de voir la suite, le gouvernement continue d’insister sur ce que Simandou pourrait apporter à la Guinée et aux Guinéens. Ainsi lors de ce deuxième anniversaire et devant les partenaires miniers en charge de l’exploitation des blocs de fer de Simandou, le ministre directeur de cabinet de la Présidence, Djiba Diakité, à soutenu que ‘’Simandou représente une opportunité sans précédent pour la Guinée. » Un projet de devra permettre de doter la Guinée d’infrastructures modernes de qualité et participer au développement substantiel du pays.
« Le gisement de Simandou est sans doute l’une des ressources minières les plus riches au monde. Donc avec un tel projet, la Guinée peut bien rehausser son niveau de progrès dans tous les domaines. Parce que c’est un projet d’une taille et d’une opportunité financière énormes pour la Guinée. Mais cela ne peut étre possible que si les recettes issues de ce projet sont bien mobilisées, mieux gérées et réparties équitablement dans l’amélioration des conditions de vie de tous sans exception, dans le développement et dans la création des infrastructures de base modernes et solides. Pour cela, il faut que la bonne gouvernance soit le levier de ce projet, avant, pendant et après. Sans quoi, au lieu de bénéficier des avantages, nous allons plus bénéficier des inconvénients environnementaux et sociaux comme on le constate avec certains projets miniers », affirme Ibrahima Kalil Sacko, professeur d’Economie.
Gassime Fofana