La date butoir pour le dépôt des dossiers de candidatures pour la présidentielle 2020 approche à grand pas. Et jusqu’à date, aucun candidat n’a officiellement déposé ses dossiers devant la gardienne de la Constitution. Si certains estiment qu’on tend vers un retard, le juriste Mamoudou Diakité lui, ne voit aucun inconvénient au regard de la loi.
La Cour constitutionnelle attend toujours les premiers dossiers de candidatures pour le scrutin présidentiel du 18 Octobre prochain. Dix jours se sont déjà écoulés depuis l’annonce de l’ouverture et le processus prend fin le 8 septembre. Pour le juriste Mamoudou Diakité, il n’est pas encore tard pour les candidats. Déjà, il affirme que selon l’article 42 du nouveau code électoral, les candidats ont la possibilité de déposer leurs dossiers à la veille même de la date butoir.
C’est pourquoi ce juriste ne voit aucun inconvénient quant au retard pris dans le dépôt des dossiers de candidature.
Dès que les candidatures seront déposées, la Cour constitutionnelle doit procéder immédiatement à l’étude des dossiers et rendre publique sa décision, précise-t-il.
Payer 800 millions comme caution n’est-il pas la cause de ce retard pour la plupart des candidats en quête d’alliance ? En tout cas c’est l’avis de bon nombre d’observateurs de la vie sociopolitique guinéenne.
Aliou 2 Diallo