La pluviométrie de la Guinée connait une baisse de niveau ces derniers temps. Cette année, la quantité de pluie n’est pas à la hauteur des attentes en ce début de saison pluvieuse. De la capitale Conakry jusqu’à l’intérieur du pays, les mêmes réalités se font sentir. « C’est vrai que, nous, nous faisons la prévision par période. Mais cette année 2019, il y’a des zones qui vont connaitre une déficit de pluie. C’est le cas de Boké, Fria, Kindia, coyah, Faranah, Conakry et les zones frontalières de la Sierra Léone », explique Yaya Bangoura, directeur national adjoint de la météorologie.
Pour un bon rendement agricole, le respect du temps et la climatologie sont des facteurs importants. La perturbation de la pluviométrie pourra entrainer des conséquences néfastes sur ce rendement. « Effectivement, la rareté de la pluie peut avoir des effets négatifs sur les cultures. Imaginez par exemple il y a des cultures qui font trois mois ou quatre, si la quantité d’eau n’atteint pas cette période, les plantes seront stressés et le rendement est forcément faible », ajoute-t-il.
En Guinée, le changement climatique est l’un des éléments modificateurs de la température. Le tableau climatologique mensuel se montre moins favorable dans ces dernières prévisions, cela à cause du niveau élevé de la température de la mer, indique ce spécialiste.
Aliou Diallo