Pourtant, beaucoup s’attendaient à ce que, pour la seconde phase de lutte contre la pandémie de covid-19, l’Etat guinéen pense à faire « quelque chose » pour les enseignants du secteur privé, mais malheureusement, ils ne sont pas encore prévus.
Depuis le mois de mars, plusieurs enseignants du secteur privé tirent le diable par la queue. Faute de salaires, leurs conditions de vie se détériorent davantage depuis cette pandémie. Espérant trouver une place dans la seconde phase de riposte, le gouvernement n’a pas encore annoncé de mesures d’accompagnement pour les soulager. « C‘est une vie de l’enfer que vivent les enseignants du secteur privé en ce moment. Rester 4 mois sans salaire, alors qu’on a des responsabilités sociales et familiales, c’est vraiment dur. Tout le monde pensait que le gouvernement ferait quelque chose dans son nouveau plan, mais tel n’est pas le cas », regrette Ousmane Cissé, responsable d’une école privée.
Suite au non paiement des salaires par les fondateurs, le syndicat des enseignants du privé projette de boycotter la réouverture des classes prévue pour le 29 juin 2020.
Gassime Fofana