C’est à Conakry, ce 15 mars 2024 que s’est déroulée la cérémonie de passation de service entre le ministre sortant de la justice, Alphonse Charles Wright et celui entrant, Yaya Kaïraba Kaba.
Dans son intervention, le ministre sortant invite le tout nouveau à ne « jamais trahir les engagements du Président de la transition. « Vous êtes de la maison dit Alphonse Charles Wright. Il serait mieux que je vous prodigue des conseils : le tout premier conseil, c’est de vous dire d’être très courageux. Cela signifie tout simplement assumer la plénitude de vos fonctions. Il faut avoir le courage de le faire. Parce que quand vous décidez de lutter contre ça, votre vie ne sera pas épargnée, celle de votre famille et tout ce qui en suit. Je vous prie de ne jamais trahir la vision du patron (Général Mamadi Doumbouya). Il tient à la justice. Il faut avoir le courage de dire NON quand c’est nécessaire, de protéger l’institution judiciaire. Les magistrats en ont tant besoin, la justice en a tant besoin. Doyen, ne fermez jamais votre porte aux magistrats. »
Réaction du nouveau ministre de la Justice et des Droits de l’Homme !
« Je m’engage à respecter la feuille de route et les axes stratégiques découlant de la lettre de mission de notre département. Je veux parler de l’accès au droit et à une justice de qualité pour tous, de la garantie de l’indépendance et de la redevabilité du pouvoir judiciaire, du renforcement de l’efficacité et de la performance des institutions judiciaires et pénitentiaires, la jouissance en fin effective des droits de l’Homme pour tous. »
Que représente la justice ?
Pour le nouveau Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, la justice est la colonne vertébrale de tout processus de développement démocratique, sans laquelle « rien ne pourra marcher. »
« La justice est l’épine dorsale de la démocratie. Les grands principes de la justice sont connus. Ils ne sont pas à inventer, il faut simplement les appliquer correctement. Et, pour le faire, il faut avoir des hommes qui ont le souci de l’avancement du pays. Car, sans la justice rien n’ira dans le pays. »
Gassime Fofana