Le nombre de décès liés au paludisme pourrait augmenter cette année en Afrique. C’est l’étude d’une ONG britannique qui le révèle. Pour le coordinateur national du programme de lutte contre le paludisme en Guinée, le contexte s’y prête. Docteur Eugène Kaman Lamah affirme qu’il y a de quoi s’inquiéter. « Les mois passés, moi-même, j’avais dit que la cohabitation COVID -19 et paludisme pourrait avoir un impact très négatif sur l’atteinte des nos objectifs aux niveaux national et africain. » Il estime, par conséquent, que c’est une situation inquiétante qui pourrait se transformer en réalité sur le continent. « Vu que nous sommes dans un contexte de paludisme en état serein qui tue, nous disons que c’est inquiétant pour notre pays. C’est une réalité qui pourrait s’appliquer.»
Docteur Eugène Kaman Lamah fait une invite aux autorités sanitaires dans le cadre de l’application des mesures d’atténuation prises. Egalement le port des bavettes, le lavage des mains et la distanciation sociale pourraient à 99 pour cent contribuer à réduire le paludisme et la COVID en Guinée, rassure le coordinateur national du programme de lutte contre le paludisme.
Aliou 2 Diallo