Occupation des bras de mer : quand on joue avec « le feu »!

L’occupation anarchique des bras de mer est devenue un phénomène inquiétant. Tout au long du littoral de la ville de Conakry, on trouve des maisons. Ces constructions se font au-delà de la limite entre la mer et la ville. D’autres font même du remblayage pour se faire une place.
Alors faut-il occuper la mer avec toutes ces conséquences qui ne favorisent pas une meilleure vie pour les citoyens ? La question est sur les lèvres de plusieurs observateurs. Le long de cette mer qui entoure la ville est agressé du jour au jour. Sur certains lieux, travaillent des individus. Le seul objectif est de remplir certaines parties pour construire. Du côté droit, sur la corniche nord de Lambanyi, des chantiers sont ouverts partout, des soubassements et certaines indications sont visibles. L’agression de cette mer qui doit être protégée contre tout effet n’est pas sans conséquence. Le constat est amère. La ventilation naturelle n’a plus d’impact. Ces constructions anarchiques constitue l’une des causes du réchauffement climatique. La chaleur dans les maisons se fait sentir à chaque étape de la journée ou de la nuit. L’environnement est menacé, le littoral est repoussé chaque année.
Face à cette situation, certains citoyens accusent les autorités d’être responsables. Pour eux, aucune action ne peut être entreprise sans leur autorisation. En attendant de tirer ces accusations et de freiner ces constructions, la mer continue de subir les attaques de toutes parts, se rétrécit et les populations suffoquent sous l’effet des conséquences de ces agressions tous azimuts.

Aliou Diallo

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