La préfecture de Beyla, en Guinée, est secouée par un mouvement d’humeur qui paralyse les activités sur place. Les frondeurs dénoncent les maux dont souffre la localité.
Depuis deux jours Beyla, une préfecture située au sud de la Guinée, est secouée par des manifestations populaires violentes. Des maisons calcinées par ici; les édifices publics réduits également en cendres par là. Des manifestants en colère dénoncent une batterie de maux dont souffre la préfecture de Beyla. Dans une lettre dont la rédaction du ledeclic.info détient copie, ces maux tournent autour de six axes prioritaires, a savoir :
-le manque criard d’enseignants dans les écoles élémentaires et secondaires de la localité ;
-le manque de personnel médical à l’hôpital préfectoral de Beyla et dans tous les centres sanitaires de la préfecture ;
-le manque d’infrastructures notamment les routes, le non achèvement des infrastructures allouées à la préfecture à l’occasion du 55 anniversaire de l’indépendance nationale et l’achèvement du stade préfectoral de Beyla dont les travaux sont aux arrêts depuis dix ans ;
-le manque d’emploi pour les jeunes de la localité qui pousse la plupart d’entre eux aujourd’hui à l’immigration clandestine ;
-le manque crucial d’eau potable et d’électricité ;
-et enfin, le départ sans condition des éleveurs de zébus dans la localité.
Par conséquent, la population de Beyla ne compte pas décolérer sans la satisfaction totale de ces points de revendications.
Naby Elma