Le Maroc croit en ses chances d’abriter une Coupe du monde de football. La Fédération Royale marocaine de football a annoncé ce vendredi que le pays a déposé sa candidature pour l’organisation de la Coupe du monde de football 2026. Mais quelles sont les chances du Maroc de parvenir cette fois à ce résultat après tant d’années de disette?
Depuis 13 ans que le Maroc court après l’organisation de la phase finale de la Coupe du monde de football. Après tant d’années d’insuccès, le Royaume chérifien vient de remettre ça et semble parti cette fois encore pour figurer dans le gotha des grandes nations de football. En déposant sa candidature pour accueillir le Mondial 2026, le Maroc veut montrer à la face du monde qu’il est capable d’organiser des compétitions aussi prestigieuses qu’une coupe du monde, qui passera pour la première fois de son histoire, à 48 équipes. Le pays peut ainsi compter sur le soutien de l’Afrique à travers la Confédération africaine de football dont le Président Ahmad Ahmad a publiquement exprimé son appui à cette candidature. Il y a aussi ce satisfecit dont le Maroc est gratifié de la part des autorités de la fédération internationale de football. «Le Maroc est en mesure d’accueillir la Coupe du monde de football eu égard à ses infrastructures et à sa capacité organisationnelle », avait reconnu Gianni Infantino, le président de l’instance à l’issue d’une visite au pays en novembre dernier. En plus de ces progrès infrastructurels, le Maroc peut être favorisé aussi par certaines prescriptions de la Fifa qui avait annoncé en octobre dernier que l’organisateur du Mondial-2026 ne sera pas issu des confédérations ayant accueilli les deux dernières éditions. Principales concernées, l’Europe avec la Russie en 2018 et l’Asie avec le Qatar en 2022. Par ailleurs, l’Angleterre, les duos Portugal-Espagne, Belgique-Pays-Bas et Corée du Sud-Japon, déjà organisateurs en 2002 semblent déjà être hors-jeu à cause du système de rotation qui prévaut en matière d’octroi de la Coupe du monde.
Par contre, le Maroc aura fort à faire devant la candidature unique du trio USA-Mexique-Canada. Trois pays très avancés sur le plan des organisations sportives qui vont unir leurs efforts et qui comptent déjà proposer un projet béton pour convaincre les dirigeants de la Fédération internationale de football et donc briser, pour une nouvelle fois, le rêve marocain. L’horloge de vérité tourne donc et la cloche retentira le 13 juin 2018 lors du 68e congrès de la Fifa qui devra également attribuer la Coupe du monde 2026. En attendant, le Maroc retient son souffle et avec lui l’Afrique tout entière.
Camara Ibrahima Sory