Le nombre de migrants ayant rejoint l’Europe par les trois grandes « routes migratoires » maritimes s’est globalement réduit en 2017 par rapport à l’année précédente, avec la quasi-fermeture de la route des Balkans et une nette diminution des flux migratoires en Méditerranée orientale, mais une hausse dans la partie occidentale de cette mer, entre le Maghreb et l’Espagne, a indiqué mardi l’agence européenne des frontières, Frontex.
Pour répondre à cette évolution, Frontex a lancé le 1er février une nouvelle opération destinée à secourir les migrants en Méditerranée et aussi à réprimer efficacement les activités des passeurs, trafiquants et combattants. Baptisée « Themis », elle remplace l’opération « Triton » qui avait été engagée en 2014 pour venir en aide à l’Italie, destination de milliers de migrants.
La zone opérationnelle de Themis est la Méditerranée centrale et couvre les routes maritimes utilisés par les migrants venant d’Algérie, de Tunisie, de Libye, d’Egypte, de Turquie et d’Albanie, a précisé le directeur exécutif de Frontex, Fabrice Leggeri, lors d’une conférence de presse à Bruxelles. Selon lui, l’Espagne est désormais « sous forte pression » migratoire avec un nombre de migrants qui a augmenté de 9.990 en 2016 à 23.143 l’an dernier, en provenance du Maroc, d’Algérie et de Côte d’Ivoire.
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