Le FNDC a bel et bien marché ce lundi sur l’itinéraire habituel. Les leaders ont dénoncé durant tout leur parcours ce qu’ils qualifient de « coup d’État ou tripatouillage de la constitution ». Cette marche de l’ultimatum, disent-ils, ouvre la voie à une série de manifestations dans les jours à venir.
Les cris et discours qui sortent de tout bord ne sont pas de nature encourager la quiétude sociale dans le pays. La lutte semble ardue et les gouvernants tiennent mordicus à cette idée de changer la constitution guinéenne. La crise perdure, les conditions de vie des citoyens se dégradent tous les jours. A cette crise politique vient s’ajouter celle éducative. Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée menace de déclencher une grève générale illimitée dès le jeudi prochain. Quand on se rappelle des grèves qui ont eu lieu les deux dernières années, elles laissent des souvenirs amers dans la tête des Guinéens. Pour l’instant attendons de voir jusqu’où ces différentes amèneront les citoyens guinéens.
Aliou Diallo