Depuis quelques jours l’ANSS exécute une campagne de recherche et de dépistage dans les différents points de mobilité notamment les gares routières du pays. Cette stratégie concerne pour ce début les villes de Conakry, Coyah et Dubreka. Une manière de dépister le maximum de personnes afin de couper le cordon de transmission.
C’est dans la recherche d’une bonne solution pour bouter hors des frontières guinéennes le coronavirus, que l’Agence nationale de sécurité sanitaire, en collaboration avec l’Organisation internationale pour des migrants, met en œuvre ce plan de dépistage des citoyens. A Matoto, par exemple, cette opération se déroule bien. « Les seules difficultés que nous rencontrons, c’est que certains pensent jusqu’à présent que la maladie n’existe pas. Mais ce que je vais leur dire, c’est de savoir que le coronavirus existe bel et bien. Nous devons donc nous soumettre au respect des gestes barrières et faire le test », explique Kaba Kabinet, agent dépisteur.
De Bambéto à Kaloum en passant par Gbessia, les mêmes opérations se déroulent sur les sites indiqués. Pour les citoyens, c’est un moyen d’aider à connaitre son statut, mais aussi à lutter efficacement contre cette maladie. « Ceux qui sont venus, pour faire le dépistage, ils font bien leur travail. Nous nous sommes fait dépister et nous avons envoyé nos familles et tout s’est bien passé. Pour l’instant on a eu aucun cas. Tout se passe bien », témoigne Mamadou Moussa, membre du syndicat des transporteurs de Bambeto.
Aliou Diallo