Alors que certains pays d’Afrique attendent toujours un remède ou vaccin du Nord, d’autres continuent d’expérimenter et de croire à la médecine traditionnelle pour lutter contre le covid-19. En analyse, certains acteurs pensent que l’Afrique ne manque pas de remède contre les maladies, mais elle est handicapée par un complexe d’infériorité et de dépendance vis-à-vis de l’Occident.
Ainsi après l’expérimentation du produit national malgache renommé « Covid Organics » pour la prévention du coronavirus, la disponibilité de ce produit a provoqué la « fureur »et le mépris de l’Organisation mondiale de la santé. Pourtant, plusieurs acteurs pensent que la révolution scientifique en cours à Madagascar est un exemple à suivre et un moyen d’éviter la sortie massive des capitaux africains à la quête du remède contre le covid-19. « Il est temps de changer le cours de l’histoire, et cette expérimentation d’un produit national pour prévenir et guérir le Coronavirus est l’un des moyens pour y arriver car, elle va sans doute permettre de changer l’ordre économique mondial », précise Ansoumane Condé.
Pour ce sociologue, l’Afrique peut faire mieux aujourd’hui pour faire face à beaucoup de phénomènes, mais elle manque juste de confiance. « On est toujours victime de notre complexe d’infériorité et de dépendance car, on se dit toujours que seul l’Occident a la solution a tout, même à nos problèmes internes. Alors que notre continent est très riche en produits pouvant servir à lutter contre les maladies », regrette M. Condé qui ajoute que le cas de Madagascar est un exemple, qui est surtout à encourager. « Mais certains acteurs veulent saboter ce remède pour attendre celui des occidentaux, source d’énormes dépenses et de domination financière pour l’Afrique ».
Gassime Fofana