D’une mesure approximative de 60 à 140 nm, le Covid -19 ou virus à couronne est causé par une souche de coronavirus appelée SARS-COV2. Aujourd’hui, le virus continue de figer l’évolution socioéconomique du monde. Pour y faire face, le gouvernement guinéen, par la voix du Président Alpha Condé, a déclaré l’état d’urgence dans le pays sanctionné par plusieurs mesures dont la fermeture des lieux de prières, la réduction du nombre de passagers dans les transports en commun, la fermeture des frontières ou encore l’interdiction de tout rassemblement dépassant 20 personnes.
Mais la réalité dans la capitale Conakry est caractérisée par le non respect de ces dispositions. Et pourtant, ce samedi encore un nouveau cas positif au coronavirus a été déclaré par l’agence nationale de sécurité sanitaire.
Alors que faut-il faire pour respecter les mesures en cours et éviter la propagation de cette pandémie ?
Pour l’économiste, Kerfalla Keita, « chaque règle sociale et économique prise doit être précédée de conditions nécessaires au respect de celles-ci. Ce sont les mesures d’accompanement. Mais ce sera impossible de faire plier les citoyens au respect des mesures quelconques sans créer un climat leur permettant de continuer à vivre. Chaque objectif doit être suivi de moyens. C’est indissociable ».
Pour lui, il est de la responsabilité de l’État de montrer qu’il est là pour son peuple. »Chaque gouvernement est tenu en temps de crise, comme c’est le cas aujourd’hui, de soutenir sa population, ses entreprises publiques et privées. Cela peut se faire en jouant sur la fiscalité foncière, économique, pétrolière ou douanière afin de provoquer la baisse des coûts de biens et services pour les citoyens du pays. Mais, regrette-t-il, c’est ce qui manque pour le moment chez nous. Alors que c’est ce que beaucoup de gouvernements font et certains responsables renoncent même à leurs privilèges pour favoriser la mise à disposition des moyens nécessaires à la lutte contre le Coronavirus ».
Gassime Fofana