L’humanité vient de célébrer la journée internationale de lutte contre la drogue. Objectif, dynamiser et sensibiliser la société au danger que représentent les drogues illicites comme le cannabis, les opiacés ou l’héroïne. Selon un récent rapport de l’Office des Nations unies sur les drogues et crimes, 192 millions de personnes consomment le cannabis, 53 millions de consommateurs d’opioïde dans le monde et la fabrication de cocaïne atteint également un record » incroyable » avec 1976 tonnes en 2017.
Une montée tant en production qu’en consommation mais aussi en trafic qui devient inquiétante. Alors que faire pour y faire face ?
« La lutte contre l’abus et le trafic des drogues illicites doit faire l’objet d’une politique commune et équilibrée de tous les acteurs et États, notamment avec les pays voisins. Cela se traduit par la création d’un climat de coopération frontalière entre les services de sécurité et les organismes qui travaillent dans ce sens. À partir de ce tissu frontalier, les services de renseignements de lutte contre le trafic de drogue doivent échanger les informations sur ces cas. Cette transparence facilitera certainement le mécanisme de lutte et permettra de réduire au minimum la demande et l’offre des drogues », explique Bakary Camara, Professeur de Droit.
En rappel, selon plusieurs observations et rapports, la couche juvénile est la plus exposée de nos jours aux dangers liés à la consommation des stupéfiants.
Gassime Fofana