La capitale anglaise accueille ce jeudi 11 mai la Communauté Internationale. Objectifs, aborder la situation sécuritaire et économique de la Somalie.
C’est dans un communiqué que le gouvernement britannique a décliné les grands points de cette rencontre : la sécurité et le développement économique de la Somalie. Il s’agira pour la quarantaine de participants de se pencher sur les questions de sécurité, alors que le gouvernement central somalien, fait face à la menace d’insurrection islamiste shebab, affiliée à Al-Qaïda. Selon le ministre britannique des Affaires étrangères, la conférence verra « l’adoption d’un nouveau partenariat entre la Somalie et les délégations présentes dans lequel elles s’engagent à coopérer » pendant les quatre ans à venir. L’accord stipulera qu’en échange du « soutien vital » de la communauté internationale, la Somalie engagera les réformes qui lui sont indispensables.
La conférence intervient au moment où la Somalie est confrontée à un nouvel épisode de sécheresse et se retrouve au bord de la famine, rapporte le Parisien. Les souvenirs liés à cette catastrophe sont encore vivaces dans les esprits. En 2011, la famine avait fait dans le pays plus de 260.000 morts.
Pour contenir une nouvelle résurgence de la famine, le nouveau président de la Somalie plaide pour un accroissement de l’aide à son pays. Le cas échéant, Abduhalli Mohamed redoute une aggravation de la crise humanitaire à laquelle viendra se greffer la menace islamiste. Toutes choses qui ne devraient pas favoriser la réalisation des nombreuses promesses de développement par lesquelles il a su remorquer la majorité des Somaliens.
Parmi les personnalités présentent, la première ministre britannique Theresa May, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le responsable de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki et la cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini.
Avec africanews et AFP