Malgré les efforts déployés par les autorités, le secteur des transports reste toujours confronté à des difficultés tant à Conakry qu’à l’interieur du pays. Les infrastructures routières surtout existantes ne couvrent pas les besoins de la population et d’autres sont dans un état impraticable, avec pour conséquences l’insécurité routière et les énormes embouteillages. « Vraiment le pays souffre énormément avec ces embouteillages, qui jouent beaucoup sur notre recette. On passe aujourd’hui presque toute moitié de la journée dans des embouteillages », regrette Alia Camara, chauffeur de taxi.
Mohamed Traoré, passager ajoute: « tant que le pays ne se dote pas d’infrastructures de transport moderne avec des échangeurs au niveau des ronds- points de Conakry, les populations vont souffrir parce que le déplacement sera très difficile et le peu d’investissements qu’on fera pour faire des routes sera à refaire parce qu’elles sont mal faites en géneral. C’est pourquoi, pour se déplacer maintenant c’est un véritable calvaire. il y a pas de bonnes routes. Et dans cinq ans, si rien n’est fait, les besoins vont dépasser les infrastructures routières ».
Gassime Fofana