Encore existant, malgré hors d’usage, l’ancien pont de la préfecture de Forécariah reste une œuvre historique et symbolique pour les acteurs de cette localité. Ce pont, vieux de 71 ans aujourd’hui, certains acteurs de la localité, dont Naby Nbouya Yattara, historien, manifestent un intérêt pour cette œuvre coloniale, décrit la date de construction de ce pont et l’importance du patrimoine historique pour une nation en général. « C’est une œuvre titanesque. Cet ancien pont métallique de Forécariah fut réalisé en 1953 par l’administration coloniale. Sa construction débuta en 1951 pour finir en 1953. Aujourd’hui ce pont a ses 71 ans d’existence. Malgré la réalisation d’un nouveau pont métallique en face, ce vieux pont garde toujours sa forme et son endurance et d’ailleurs il sert de passage aux piétons désirant se rendre à Allassoyah, une sous – préfecture de Forécariah. Ce pont est une partie intégrante de l’histoire de Forécariah pendant la période coloniale, car il servait de passage aux véhicules qui transportaient des produits locaux (banane , mangue , caoutchouc, etc. ) vers le port de Conakry pour leur exportation en Europe ( France) .
A quoi sert globalement une œuvre historique ?
« Une œuvre historique ressemble à un patrimoine qui rentre dans le développement socio- politique , économique et culturel d’un pays. Exemple : les pyramides d’Égypte. Une œuvre historique sert à faire rayonner l’image culturelle d’un pays, à faire connaître le pays. Surtout magnifier et glorifier le passé historique d’un pays. Les œuvres historiques sont des symboles de grandeur, de puissance et de magnificence d’un pays. Le Colisée pour Rome , l’Arc de triomphe pour Paris, les Pyramides pour l’Égypte, etc. », explique l’historien.
Gassime Fofana