Les travaux d’échanges sur les contributions de l’UNICEF pendant la riposte contre la maladie à virus Ebola en Guinée ont réuni dans un réceptif hôtelier de Kindia une cinquantaine de participants ce lundi 16 avril.
C’est dans la logique de capitalisation et de pérennisation des acquis enregistrés que l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) a invité ses partenaires à des travaux d’échanges pour analyser les leçons apprises, explorer des pistes innovantes pour relancer et recadrer la réponse humanitaire à une crise sanitaire de ce type. Les travaux porteront sur l’engagement communautaire, le renforcement de la surveillance épidémiologique et l’alerte précoce à base communautaire. « C’est une rencontre de retour d’expériences et de reconnaissance à la contribution de l’UNICEF aux activités de riposte contre la maladie à virus Ebola en Guinée. Nous avons invité tous les partenaires et les collaborateurs pour que nous puissions faire une réflexion, une analyse détaillée sur les actions qui ont été menées. Tout cela en vue de se préparer pour des actions futures. Cette journée nous rappelle aussi les durs moments et des périodes de joies», explique Docteur Sakoba Kéita, directeur général de l’ANSS.
Selon Moise Tounkara, spécialiste des urgences de l’UNICEF, l’organisme a développé aux cotés du gouvernement guinéen et au service des communautés des plans d’interventions pour mettre fin à la chaine de propagation de cette maladie à virus Ebola. « La surveillance demeure un des piliers de lutte qu’il ne faut pas négliger», a-t-il précisé.
Docteur Mamadou djiwo Barry, directeur régional de la Santé de Boké a rappelé l’une des mesures efficaces qu’on peut toujours valoriser. « L’une des stratégies les plus importantes a été la mobilisation sociale. Cela porte sur des messages de changement de comportement. »
A rappeler que ces travaux d’échanges sur les acquis à pérenniser pendant la riposte contre la maladie à virus Ebola prendront fin le 20 avril 2018.
Chérif Kéita, Correspondant à Kindia