Kindia : dialogue entre la Police et les femmes au centre d’un atelier

Tenue ce début de semaine  à Kindia des travaux d’un atelier sur le dialogue entre les femmes et la police. La rencontre s’inscrit dans le cadre du projet : REFORME DE LA POLICE AU SERVICE DU CITOYEN.

Elles sont plus d’une cinquantaine de femmes a avoir  suivi ces échanges basés non seulement sur les mutilations génitales féminines mais aussi et surtout sur le rôle que doit jouer la police dans la protection des femmes, des enfants et des mœurs.

Sur ce, la police routière a écopé de plus de peines, parce que, c’est elle la victime en longueur de journées par manque de respect des lois qui régissent ce corps en rançonnant, par exemple, les citoyens.

Pour mettre fin à  ces pratiques , le département en charge de la sécurité  a préféré mettre en place un organe qui est l’OPROGEM : Office de protection du genre, de l’enfance et des mœurs « afin que le message véhiculé soit saisi par tout le monde ».

Pour l’un des organisateurs de cet atelier,  « il s’agit de l’instauration du dialogue entre les femmes et la police. C’est une activité qui s’inscrit dans le cadre de la reforme globale de la police qui a été enclenchée par les autorités guinéennes depuis quelques années. Elle a plusieurs facettes: le renforcement des capacités des policiers par rapport aux autres corps. créer un climat de dialogue entre les citoyens que la police est censée protéger ; la perception de la police guinéenne surtout celle de proximité. Donc, il faut dialoguer pour savoir quels sont les problèmes qui existent et comment les surmonter », explique-t-il.

Pour lui, il faut que les femmes soient mieux informées et sensibilisées en vue de leur permettre de mieux  défendre leurs droits.   «Il faut que les femmes, à travers ces genres de formation, comprennent les maux dont elles souffrent à travers l’OPROGEM. Donc ces rencontres ont une importance particulière parce que si les femmes ne savent pas ce qu’elles veulent, elles ne peuvent pas défendre leurs intérêt, elles ne sauront pas à qui il faut s’adresser quand elles sont atteintes » , a ajouté une participante. 

Chérif Kéita, correspondant à Kindia 

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