Nous sommes le 13 juin 2017. Et c’est la troisième journée internationale de l’albinisme. Partout dans le monde, on se rappelle les difficultés rencontrées par cette couche sociale et on on cherche à y remédier.
L’objectif de la journée internationale de l’albinisme est de sensibiliser les populations aux problèmes dont souffrent les albinos dans leur vie quotidienne et de lutter contre le rejet auquel ils font face souvent dans certaines sociétés.
En Afrique, la situation des albinos se pose en terme de problématique sociétale. Les albinos sont, de tout temps, victimes de discrimination, d’exclusion sociale et même de marginalisation. A cause de certaines croyances basées sur la superstition, ils sont persécutés partout sur le continent. Leur vie est en danger et leur sécurité n’est pas assurée ; des personnes n’hésitant pas à les pourchasser pour certaines parties de leur corps, censées irrationnellement leur apporter du bonheur. Des pratiques qui se poursuivent encore notamment au Kenya ou encore au Malawi. Cette journée est donc l’occasion de se pencher sur tous ces problèmes en vue de leur apporter une solution définitive et durable.
En Guinée, la célébration de la journée internationale de l’albinisme est placée sous le thème : « la déficience visuelle chez les personnes atteintes d’albinisme ne doit pas être un frein à la lecture ». La ministre des Affaires sociales, Sanaba Kaba a, pour l’occasion, échangé avec les personnes atteintes d’Albinisme. Les deux parties ont parlé de la scolarisation ainsi que des maux sus-cités dont ces personnes sont victimes.
Selon certaines études, l’albinisme touche en moyenne une personne sur 20.000 dans le monde. Il se caractérise par un défaut de production de la mélanine, responsable de la couleur de la peau, des cheveux et des yeux.
Camara Ibrahima Sory