C’est ce 25 avril 2019 que l’humanité consacre à la journée mondiale de lutte contre le paludisme. Une occasion pour certains analystes et spécialistes en médecine de dégager quelques pistes afin de faciliter la lutte contre la maladie.
Décès, infection ou autres problèmes de santé. C’est l’essentiel des conséquences qui résultent du paludisme. Pour faire face à cette situation, les autorités en charge de la santé auraient débloqué 35.000.000 dollars pour 8 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticides qui seront partagés sur toute l’étendue du territoire. Par contre, pour d’autres médecins, il faut sensibiliser les populations sur l’hygiène et cultiver l’usage des antipaludiques. C’est le cas de Moussa Diané. « Le paludisme est une maladie qui est à l’origine de beaucoup de décès dans le monde surtout en Afrique. Il est dû à certains parasites qui touchent en grande partie les enfants de moins de 5 ans et les femmes en état de famille. C’est pourquoi il faut davantage vulgariser les mesures de prévention pour faire face au malaria ».
Pour ce médecin généraliste, la première des mesures est la sensibilisation des citoyens à l’usage des moustiquaires. « En Guinée en particulier, beaucoup de citoyens refusent de dormir sous les moustiquaires imprégnées d’insecticides et d’autres estiment que ça les ennuie. Et pourtant, ces moustiquaires préservent leur vie contre le palu. C’est pourquoi, il faut expliquer dans toutes les langues du pays l’utilité de dormir sous les moustiquaires mais aussi que les voyageurs se procurent des antipaludiques avant de se déplacer pour une préfecture ou région. Enfin pulvériser nos habitations d’insecticides et surtout les rendre toujours propres », insiste Dr Diané.
Par ailleurs, cette journée mondiale du paludisme est célébrée cette année à Fria avec pour thème : Zéro palu.
Gassime Fofana