Pourtant le ministre des hydrocarbures avait indiqué que cette augmentation du prix de carburant à la pompe n’impacte pas les tarifs sur les déplacements en Guinée, notamment à Conakry. « Nous nous sommes concertés avec les transporteurs. La décision n’est pas unilatérale, que l’augmentation du prix du carburant n’influe pas sur les transports » à déclaré le ministre.
Par contre, plusieurs citoyens de la capitale sont confrontés à une hausse des tarifs de transport de la part de beaucoup de chauffeurs. « Moi en sortant aujourd’hui, j’ai payé 2.000 GNF par tronçon au lieu de 1500. Avec les besoins et le problème de véhicules, j’étais obligé de me plier à ce tarif. Donc l’Etat doit devoir préciser les choses dans ce sens aussi », se plaint Amara Sacko, enseignant.
Pour Aly Bérété, chauffeur, cette augmentation n’est pas de leur volonté. « Aujourd’hui, on a souffert pour avoir du carburant à mettre dans notre voiture. La plupart des stations étaient fermées. Moi, il m’a fallu trouver du carburant sur le marché noir à un prix élevé. C’est pourquoi je suis obligé de fixer le tronçon à 2000 », se justifie-t-il.
Par ailleurs, selon plusieurs observateurs, cette augmentation du prix du carburant à la pompe risquerait également de créer des hausses au niveau des marchés des biens et services. Il faudra donc, pour eux, que l’État prenne ses dispositions pour plus de fermeté en vue d’éviter la flambée des prix et éviter le mécontentement populaire.
Gassime Fofana