L’opposition dite républicaine était en plénière à Conakry. C’était pour harmoniser les positions sur la reprise des manifestations. un agenda a été rendu public à cet effet.
Après 4 heures de plénière, l’ancien ministre de la communication Alhousseiny Makanéra Kaké a souligné les points essentiels de la rencontre du 06 septembre au quartier général de l’UFDG. Il explique les causes de cette reprise des manifestations par « le manque de volonté politique du gouvernement actuel à organiser les élections locales, la non application de huit points des accords politiques du 12 octobre, la lutte contre la vie chère, l’insécurité et l’insalubrité dans la capitale Conakry ». Aussi, le retard dans le lancement de l’appel d’offres pour l’audit du fichier électoral, l’examen de la loi sur la CENI, l’enquête sur les présumés commanditaires de crimes lors des précédentes manifestations, l’indemnisation des victimes des manifestations, le retard dans la mise en place de la Haute cour de justice, l’accès équitable des partis politiques aux médias d’Etat et la neutralité de l’administration entre mouvance et opposition, sont entre autres revendications portées par l’opposition dite républicaine. Elle compte remédier une fois de plus à ces problèmes par l’organisation de différentes marches. Ces marches débuteront le mercredi 20 septembre de Cosa pour l’esplanade du 28 septembre et le 27 septembre de la Tannerie pour l’esplanade du 28 septembre et ce, « jusqu’à la prise en compte de tous ces points » évoqués au cours de la plénière.
Kadiata Thiam