C’est ce vendredi soir que la plate-forme de la société civile guinéenne s’est retrouvée à Conakry. Il s’est agi de discuter de certaines crises en Guinée et d’envisager des dispositions pour y faire face.
Depuis quelques moments, la Guinée est agitée par un ensemble de crises notamment politiques. L’opposition projette de manifester dans quelques semaines, certains artistes de battre le pavé alors que les commerçants placent la même épée de Damoclès au dessus de l’Etat. C’est devant ce climat de crispation et de suspicion que les acteurs de la société civile réunis au sein de la plate-forme dénommée CANEG, Convention des Acteurs Non Etatiques de Guinée, se sont retrouvés ce vendredi pour parler de plusieurs sujets dont la crise à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Cette crise, née de la destitution de Bakary Fofana par ses pairs et de son remplacement à la présidence de l’instance par un autre commissaire, préoccupe à plus d’un titre. Face à ces incompréhensions de tous ordres et qui semblent loin de leur épilogue, les acteurs de la société civile ont constitué cinq (5) commissions qui doivent se réunir mardi prochain pour apporter des propositions adéquates afin de sortir de la crise.
« Ces commissions auront pour tâche de faire face aux défis des enjeux actuels de la nation, aux crises de l’Etat afin d’apporter des solutions», indique Abdoulaye Diallo, vice-président de la CANEG avant d’ajouter que « nous devrons faire en sorte que la crise à la Commission électorale nationale indépendante soit résolue et que les élections se tiennent en cette année 2017 ».
En attendant, l’institution en charge des élections en Guinée reste toujours figée dans sa crise et ce n’est pas Bakary Fofana qui semble, pour le moment, vouloir lâcher du lest.
Aliou Sanaya Diallo