C’est une autre situation qui vient tomber sur la tête des Guinéens comme un cheveu dans la soupe. Alors qu’on s’attendait à un dénouement heureux de la crise avec le report des élections législatives, voilà que ça se corse. Le décret annonçant le couplage de ces scrutins et le référendum vient de tomber. Cet acte du pouvoir central surprend plusieurs personnes, même si c’était pressenti que cela puisse arriver à l’allure où allaient les choses.
La crise s’est accentuée lorsque sept commissaires de l’opposition de la CENI se sont retirés de tout le processus électoral, mais décident tout de même de siéger au sein de l’institution pour observer l’évolution de la situation. Les partis politiques qui se sont précipités pour être dans la course n’ont pas eu raison de le faire, affirment nombreux observateurs. Avec le décret de couplage, c’est donc un autre débat qui s’ouvre sur la scène nationale. La réaction des leaders de l’opposition est tranchée. Ils affichent leur opposition à la tenue de tout scrutin avec un fichier » peu rassurant « estiment que c’est une énième provocation de la part des autorités. Une provocation contre laquelle ils comptent s’opposer de façon » la plus énergique. «
Le 1er mars prochain , c’est la date annoncée pour la tenue des législatives et du référendum mais son respect suscite déjà du doute chez certains.
Aliou Diallo