La question des accidents de circulation est au centre des préoccupations. Jeunes et autorités se battent pour y remédier. Tous les jours des cas d’accident sont enregistrés dans le pays. « C’est triste, je dirais, c’est très tragique. C’est triste de voir les jeunes guinéens mourir à travers la route. Au moins trois meurent chaque jour dans les accidents. Imaginez ce que cela peut faire durant une année. Donc cette question doit nous interpeler tous. Alors il faut passer par la sensibilisation », regrette Ousmane Condé, activiste au sein de l’Action citoyenne contre les accidents de circulation.
Ces quatre dernières années, la Guinée a enregistré un nombre important d’accidents. Des statistiques qui font peur à ce commissaire divisionnaire. « Au niveau national, la Guinée a connu en 2014, 3246 cas d’accidents, 2015, 3782 cas, en 2016, 4082 cas, en 2017, 3731 et en 2018, il y’a eu 4571. Ces chiffres montrent combien de fois la route tue », explique Commissaire Mory Sangaré, chef division à la police judiciaire.
Selon de nombreux observateurs, la route tue plus que certaines maladies pandémiques en Guinée. D’ailleurs, il y’a deux jours, des adolescents ont perdu la vie sur la Nationale Conakry – Boké. Ce qui revient à dire que la problématique des accidents de la route doit interpeler chacun et tous.
Aliou Diallo