Guinée : la culture du café arabica donne de l’espoir aux paysans du Fouta

L’Initiative du Président Alpha Condé pour la relance de la culture du café au Foutah Djallon se porte bien et va accroître les revenus annuels des paysans de la région. C’est le constat fait par une mission du Ministère à la Présidence de la République chargé de l’Agriculture. Conduite par le Directeur national de l’Agriculture, Mohamed Lamine Touré, cette délégation a sillonné les centres de production du matériel végétal de Tolo (Mamou) et de Bareng (Timbi-Madina à Pita).
« Aujourd’hui je n’ai aucune inquiétude pour la réussite de cette initiative présidentielle. J’ai la fierté de piloter cette activité de la présidence de la République», affirme le Coordinateur de l’Initiative Présidentielle sur le café dans la Moyenne-Guinée, Mamadou Minthe Camara.
Faisant l’état des lieux des deux centres de productions, M. Camara rappelle que la région a reçu une tonne de semences de café arabica en provenance du Rwanda, repartie entre Tolo (125 Kg) et Bareng ( 875 kg).
Pour la production  de près de 4 millions de plants de café d’ici mai 2018 pour les huit préfectures, la situation dans les deux centres de production ne connait « aucune difficulté » de nos jours. Au moment du passage de la délégation, l’on a annoncé dans une semaine « la transplantation ».
L’année prochaine, il est prévu que les plants produits dans ces centres de recherches soient distribués  sur 1.000 ha dans le milieu paysan.
«Mais après les tests, je vous assure qu’on se retrouvera à 1.500 hectares au milieu paysan. La germination étant à plus de 90 pour cent » rassure le Coordinateur de cette initiative présidentielle au Foutah Djallon.
«Le Président de la République, Pr Alpha Condé, veut relancer cette filière pour que les paysans aient plus de revenus et les jeunes pourront rester sur place, sans prendre les chemins dangereux de la migration. Le Foutah Djallon est une zone agro-pastorale ; l’agriculture y réussit. Les difficultés, il y en n’a plus. Les 3 hectares sont en préparation pour les pépinières. Il y a des femmes qui sont employées quotidiennement sur ces sites et gagnent leur vie. C’est ce que veut  le Chef de l’Etat Pr Alpha Condé » explique le chef de la mission, le directeur national de l’Agriculture, Mohamed Lamine Touré.
Habib Thiam, Coordinateur de la société West Wind qui appuie les activités de cette initiative agricole de haute portée, confirme que « tous les moyens sont fournis pour la réussite ».
Au Foutah Djallon, ce sont trois nouvelles variétés de café arabica qui y sont introduites. Elles ont la particularité  d’avoir en temps de récolte entre 2 tonnes 400 à 3 tonnes à l’hectare ! Ce, contrairement  à l’ancienne variété qui existe depuis 1912, avec un potentiel de 800 kg à l’hectare.
 «Et parmi les trois nouvelles variétés, il y a une variété particulière qui résiste à la rouille, principale maladie du café arabica en Guinée. C’est une variété hybride » fait remarquer M. Camara. 
L’Institut de recherche agronomique de Guinée (IRAG), à travers ses techniciens, est  fortement engagé à l’exécution de cette initiative présidentielle jusqu’au bout : à savoir le café dans les tasses.
M. Beavogui Famoî, Directeur Général de l’IRAG, pense que les paysans du Foutah doivent s’approprier ce projet qui est susceptible d’accroitre non seulement leurs revenus mais également le PIB de la Guinée.
 «L’organisation doit aller au-delà de l’IRAG… Nous devons travailler avec  les paysans et les groupements pour avoir plus de pépinières où planter » lance-t-il.
Le Président de la Fédération des arboriculteurs du Foutah Djallon, Amadou Mouctar Sala Bah explique que  les 352 groupements et 21 unions agricoles de son organisation comprennent l’opportunité de cette initiative présidentielle.
« Ce n’est pas le Président de la République qu’on accompagne dans cette initiative mais nous les paysans » réagit-t-il. M. Sala Bah confie que les paysans ont « donné aussi des pépinières communautaires », plus près  d’eux.
« Nous avons apprécié cette initiative et nous la prenons à bras le corps. On est satisfait de cette initiative » rassure-t-il.
Selon les spécialistes, 60 pour cent de production mondiale du café sont constitués de café arabica. Une source de devises pour la Guinée dans les prochaines années. 
Cellule de Communication du Ministère à la Présidence de la République chargé de l’Agriculture

2 thoughts on “Guinée : la culture du café arabica donne de l’espoir aux paysans du Fouta

  1. Moi c’est Abdoulaye Balde je suis à conakry. Pendant 11 ans j’etais aux états unis, maintenant je suis en guinee définitivement. Je veux me lancé dans l’agriculture j’ai besoin d’aide et mon coeur tien beaucoup aussi les plantations d’anacarde et caffé, etc… merci

  2. La seule chose que je puisse dire sur les propos de la cellule de communication du ministère à la présidence chargé de l’agriculture que l’initiative présidentielle du café arabica au Fouta Djallon n’a été qu’un échec. L’investissement consenti n’a servi qu’à des poches de certains dirigeants. À ce jour, aucun plant de café sorti de Tolo et de Bareng n’a résisté sur le du fait que l’itinéraire technique de production n’a pas été respectée. Ça n’a été que des faits politiques rien de développement derrière ce programme. Un programme de ce genre mérite une étude avec l’ensemble des acteurs intervenants surtout ceux de la base.
    La dernière quantité fournie des semences fournies n’a rien servi parce qu’aucun grain n’a poussé.
    Pour le développement (café arabica) une étude au préalable est nécessaire suivi des moyens adéquat à sa réalisation.
    Pour le développement du secteur Agricole en la base à son mot à dire si non nous passons à côté de la plaque. Nous sommes soucieux tous du développement mais cela passe nécessairement par la transparence, l’égalité et la bonne gestion des ressources.

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