Après six années d’arrêt, voilà enfin que l’unité industrielle Rusal Friguia a retrouvé son souffle. Une reprise d’activités qui a provoqué d’énormes soulagement et enthousiasme dans le pays particulièrement chez les citoyens de Fria qui ont traversé des moments difficiles. Et pour cause, les conditions d’existence de plusieurs citoyens de cette préfecture était liées à cette entreprise. Pour des observateurs, il s’agit donc d’un ouf de soulagement et d’une joie que les autorités guinéennes et russes procurent aux populations locales en fournissant des efforts pour revivifier cette usine.
Mesures pour éviter une nouvelle crise
« Ce qui s’est passé dans l’affaire de Rusal/Friguia doit servir de leçon pour les protagonistes. C’est pourquoi il faut faire fonctionner les accords sur les bases des règles bien précises. Parce que chaque convention économique notamment minière est régie par des principes qui facilitent le bon fonctionnement de la coopération, mais aussi évite des imbroglios. En outre, l’entreprise russe doit respecter le code minier. Les syndicalistes et les autorités doivent savoir jouer leur rôle afin qu’il n’y ait plus de crise après cette reprise», propose Ansoumane Condé, sociologue.
Gassime Fofana