Alors que la reprise des activités de l’usine Rusal Friguia est prévue pour le premier semestre de 2018, les responsables continuent de multiplier des perspectives et de mettre en œuvre des projets afin de relancer cette entreprise. Un geste que saluent plusieurs citoyens de cette préfecture.
Ils sont au total 18 agents qui viennent de bénéficier d’une formation à l’école nationale des chemins de fer à Conakry. Les participants ont renforcé leurs capacités en matière de sécurisation des chemins de fer. Cette initiative des responsables de l’entreprise Rusal Friguia s’inscrit dans le cadre de la matérialisation de la relance des activités au sein de l’usine en arrêt depuis plusieurs années. Émus, la plupart des citoyens interrogés ne cachent pas leur enthousiasme par rapport à ces projets mis en place. C’est le cas d’Alpha Bangoura, ancien travailleur de l’usine, qui vit à Conakry depuis l’arrêt des activités. « C’est une immense satisfaction que les autorités du pays et les responsables de l’entreprise engagent des projets nécessaires à la relance des activités dans cette usine, se réjouit-il, parce que lorsque cette usine a été arrêtée, cela a créé d’énormes soucis économiques chez la plupart des travailleurs. Nous avons assisté à la multiplication du nombre de chômeurs dans la ville de Fria et la hausse de la délinquance. Donc si les responsables sont en train de prendre aussi des dispositions pour remettre les moteurs de l’usine en marche, c’est une bonne chose pour les citoyens, mais aussi pour l’Etat« . Pour lui, les autorités guinéennes doivent désormais épauler les russes afin de mettre en œuvre et de façon durable toutes les stratégies qui facilitent la relance et la pérennisation de l’entreprise. « Il fallait être à Fria pour comprendre les conditions difficiles dans lesquelles vivaient les citoyens après l’arrêt de l’usine. Donc il faut accompagner techniquement et moralement les responsables de Rusal« , propose-t-il.
Gassime Fofana