C’est au terme de son atelier de planification des opérations électorales que la Commission électorale nationale indépendante a annoncé la tenue des élections locales pour le 4 février 2018. Pour le Président de l’Union pour le Progrès de Guinée (UPG), la décision est salutaire mais il faut aller encore loin.
Enfin! Après des moments de tensions et de tractations tous azimuts, c’est le 4 février 2018 qui est prévu pour les élections communales en Guinée. Dans la classe politique, beaucoup de responsables de partis se réjouissent de l’acte que les responsables de la CENI viennent de poser. C’est le cas de Maître Alfred Mathos, président de l’Union pour le Progrès de Guinée (UPG). « La démocratie se mesure par des échéances électorales. Nous avons entamé un processus démocratique qui remonte à 2010, nous avons un gouvernement et un président élu, un parlement et les fondamentaux de la République. La meilleure façon d’avoir une démocratie, c’est de favoriser la démocratie de proximité« , explique-t-il. C’est pourquoi, pour lui, les Communales présentent plusieurs avantages. « D’abord, les militants ou citoyens doivent se sentir concernés par la chose publique. Ensuite, les partis politiques doivent mesurer leurs forces et faiblesses au niveau de ces échéances électorales et comme c’est de l’élection de proximité, cela va nous amener à évaluer le degré de maturité de la population. Donc c’est un geste à saluer. Je ne peux que me réjouir« .