La Guinée, comme les autres pays du monde, aborde le dernier virage des fêtes d’année. C’est le plus souvent l’occasion de grosses fêtes partout sur le territoire. Des fêtes qui débordent parfois ou des crimes qui les rythment. Inquiètes de la situation, les autorités guinéennes en charge de la sécurité ont initié quelques dispositifs pour limiter les incidents et empêcher les actes crapuleux.
Accidents de circulation, assassinat, disparitions ou attaques à mains armées. Ce sont-là l’essentiel des actes que les autorités enregistrent à chaque fin d’année en Guinée. Pour alléger la balance de l’insécurité et actes similaires, les responsables de la sécurité ont mis en place un mécanisme de prévention et de protection pendant la période des fêtes. « Nous avons refléchi aux stratégies en vue de réduire au minimum des cas d’accidents, d’attaques et pour que les fêtes se passent dans les meilleures conditions. Donc pour atteindre cet objectif, nous avons enclenché le plan d’urgence au niveau de la routière pour désengorger un peu les voies publiques et pour apporter plus de fluidité sur les routes », explique Commissaire Boubacar Kassé, porte-parole de la police nationale.
En plus du plan d’urgence, les forces de l’ordre – la police et la gendarmerie – ont également mis en place un autre dispositif appelé halte aux crimes. Selon le commissaire, le plan halte aux crimes vise à renforcer la vigilance en vue de lutter contre les crimes de toutes natures en cette fin d’année.
Ces dispositions vont donc dans le sens de la sécurisation des personnes et de leurs biens. Mais selon Commissaire Kassé, ces actions se heurtent parfois à des obstacles notamment au niveau des citoyens. D’où la nécessité pour lui que les parents assument davantage leurs responsabilités. « Nous avons pour ambition de pérenniser ces actions de sécurité, mais nous avons constaté qu’il y a des usagers qui n’arrivent toujours pas à comprendre. C’est pourquoi nous multiplions des campagnes de sensibilisation pour éviter des cas malheureux. Nous recevons des parents qui ont perdu les traces de leurs enfants ou interpellons des enfants mineurs dont on convoque les parents ensuite », déplore l’Officier de police.
Il revient donc, selon lui, aux parents de « prendre aussi leurs responsabilités pour sensibiliser leurs enfants. Les jeunes également doivent savoir que cette fin d’année n’est que de courte durée et que leur vie vaut mieux que tous les actes condamnables qu’ils posent souvent à l’occasion».
Gassime Fofana