Le rififi au sein du syndicat des enseignants de Guinée se poursuit avec des commentaires toujours aussi discordants. L’addition s’est davantage corsée avec l’exclusion d’Aboubacar Soumah et plusieurs autres syndicalistes pour violations de textes du SLECG. Dans l’arène politique, la décision n’est pas vue d’un bon œil.
Rien ne va plus entre les syndicalistes du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée – SLECG. Aboubacar Soumah considéré comme « agitateur » par ses pairs est exclu avec certains de ses compagnons. «Je trouve dommage cette décision de Louis Mbemba Soumah et Sy Savané. Je crois qu’ils ne devraient pas agir ainsi. Et le gouvernement doit interpeler sur ces deux personnes pou éviter le pire parce que cet acte ne va pas dans le sens d’apaiser les tensions. La crise s’accentue et d’autres citoyens craignent encore pour l’avenir de l’éducation guinéenne», déplore Mamadou Lamarana Diallo, dit Lamarana Yimbering, membre de la cellule de Communication de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée.
Toute fois, par médias interposés, les protagonistes se réclament les uns plus légitimes que les autres. Une attitude qu’Habib ne trouve pas normale. «Ce n’est pas exclure ces gens qui est la bonne solution. Le gouvernement n’a qu’à expliquer la situation économique, ce qui fait qu’il ne respecte pas son engagement devant les religieux. Aboubacar Soumah aussi doit être serein et l’autre camp doit privilégier le dialogue », ajoute-t-il.
En tout cas, au regard de la situation actuelle, tout le monde redoute, en Guinée, une nouvelle grève qui pourrait paralyser encore le secteur éducatif.
Aliou Sanaya Diallo
C’est mon commentaire ça !