L’année scolaire s’achevera-t-elle en beauté? En tout cas, la situation semble etre compliquée surtout que le syndicaliste, Aboubacar Soumah a, dans un communiqué, tenté de préparer la psychologie des enseignants pour une reprise de grève.
Damantang complice, remise en cause du protocole d’accord du 13 mars dernier et sabotage des négociations. C’est l’essentiel des reproches que le slecg fait au porte-parole du gouvernement.
Interrogé ce lundi, plusieurs enseignants déclarent être prêts à aller en grève si nécessaire et sont derrière le syndicaliste Soumah. C’est le cas de Mamadou Bangoura, professeur de Géographie. « C’est maintenant ou jamais. Donc nous sommes prêts à aller en grève si notre leader Soumah nous demande ». « Nous sommes disposés à faire une autre grève pour ça», renchérit Amadou Diallo, mathématicien.
Pour cet autre prof, si l’Etat tient à organiser les examens nationaux, il doit résoudre d’abord cette équation de 8 millions et empêcher la tenue d’autres congrès. «Même s’il faut sacrifier cette fin de l’année scolaire, nous allons le faire pour ce combat. Donc nous sommes plus prêts que Soumah. Sans doute, ils n’ont rien à perdre sinon ils ne vont pas soutenir un autre congrès », conclut-il.
Gassime Fofana