C’est dans un décret rendu public ce jeudi que le président guinéen a annoncé l’ouverture des campagnes pour les élections communales du 04 février 2018. Deux semaines au cours desquelles les candidats vont rivaliser d’arguments pour conquérir le plus d’électeurs. Mais pour le président du Parti pour la Paix et le Développement, le jeu doit obéir à certaines règles.
Après le décret, l’heure au rappel des troupes. L’organisation des élections communales attise toutes les convoitises et cristallise les débats actuellement en Guinée. Alors que les campagnes débutent ce vendredi dans les 342 communes que compte le pays, certains partis politiques estiment que le niveau d’organisation de ces scrutins a connu des avancées. «Je peux dire que c’est satisfaisant pour un pays qui n’a pas vu ces élections depuis 2005. Sur la tenue de ces échéances beaucoup de personnes doutaient et même certains membres de la CENI. Donc moi je crois qu’il faut se féliciter», se réjouit Boubacar Diallo, président du Parti pour la Paix et le Développement (PPD).
Selon lui, pour des élections transparentes et crédibles, tous les acteurs doivent faire preuve d’intégrité. «La transparence et la volonté du peuple doivent être respectées. Proclamer les résultats qui sortiront des urnes et faire participer tous les représentants des partis politiques et dire exactement ce qui s’est passé», conseille M. Diallo.
Il faut signaler, qu’à partir de ce vendredi 19 janvier jusqu’au vendredi 02 février 2018 à minuit, les partis politiques seront en campagne. Chacun devra tenter de rallier le maximum d’électeurs à sa remorque.
Aliou Sanaya Diallo