Depuis la mise en exécution des menaces de la Cellule Balai Citoyen, la cité reste alimentée par des débats autour de la traduction des communicants des deux principaux partis politiques du pays. Le Balai Citoyen a porté plainte contre quatre communicants du RPG et de l’UFDG pour avoir tenu des propos jugés haineux sur la toile pendant cette période de crise dans le pays.
«A un moment donné, nous avons constaté avec regret la tenue des propos par des citoyens. Chose qui n’honore pas et qui ne favorise pas la quiétude sociale. Nous avons pris notre responsabilité de porter plainte. Aujourd’hui, nous sommes sur le dossier et nous allons partir jusqu’au bout», promet Sékou Koundouno, président de la Cellule Balai Citoyen.
Sur la question de savoir si cette structure a les moyens de sa politique, Sékou Koundouno se veut rassurant, avec conviction. « Bien sûr que oui, nous avons les moyens de notre politique. Sinon, nous ne pouvions pas nous lancer dans la bataille», soutient-il.
Juridiquement, les démarches du Balai Citoyen sont appréciées car, selon les spécialistes, il est du devoir d’un citoyen de porter plainte lorsqu’il est apte et quand il constate un désagrément dans son entourage. « L’initiative du Balai Citoyen est une bonne démarche. Tout citoyen peut saisir les juridictions compétentes de son pays vis-à-vis de ces genres de situation », explique Mohamed Camara, Juriste.
Pour l’instant, les auditions des personnes concernées par ces plaintes continuent.
Aliou Diallo