La rentrée des classes en Guinée se passe encore une fois sur un fleuve agité. À l’appel du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée, plusieurs écoles sont restées ce mercredi désertes à cause de la grève déclenchée dans le secteur. Une décision qui n’augure pas de lendemains reluisants pour le système éducatif guinéen secoué par une série de débrayages. Les syndicalistes veulent la poursuite des négociations autour des Huit millions de francs guinéens comme salaire de base. Alors que selon eux, les autorités traînent les pas.
Après donc une rentrée ratée, que certains responsables imputent à l’habitude qui consiste à ne venir que la semaine prochaine au cas où la réouverture intervient en pleine semaine, les autorités et les syndicats vont reprendre les discussions ce jeudi à la Fonction publique, sur invite de l’inspecteur général du travail. Une annonce faite par le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée, Aboubacar Soumah.
Les discussions s’annoncent encore une fois difficiles tellement les positions sont pour le moment presque figées de part et d’autres autour du point principal : les huit millions de francs guinéens.