C’est sur décision du président guinéen, Alpha Condé, que les plages de Conakry ont repris leur rituel d’antan. Aujourd’hui, plusieurs acteurs du pays saluent cette décision, mais demandent aux autorités de prendre des mesures sécuritaires afin de prévenir et d’éviter d’autres drames.
Cela fait plusieurs semaines que les amateurs des plages ont commence à fréquenter les sites de récréations après la fermeture pendant plusieurs mois à causes des drames ayant coûté la vie à plusieurs jeunes du pays. La réouverture de ces plages est déversement appréciée au sein de la population de la capitale. « Dans l’évolution de l’homme, plusieurs facteurs sont essentiels comme les plages pour développer la créativité et diversifier les activités. Donc c’est une décision salutaire de rouvrir les plages pour les citoyens notamment les jeunes », apprécie Bintou Cissé, institutrice qui ajoute qu’« avec les événements passés ayant entraîné des pertes en vies humaines et des dégâts matériels, les responsables doivent redynamiser le niveau de sécurité afin d’éviter des effets négatifs du mouvement des jeunes ».
Certes , les plages sont des lieux où les jeunes viennent se recréer. Mais,comme le rappelle l’institutrice, «il faut soutenir que dans la plupart de nos plages, cette récréation se fait dans un sens négatif. Vous pouvez voir des jeunes dont l’âge ne le permet pas, entrain de fumer cigarettes, chanvre indien ou boire de l’alcool. Avec ces genres de débauche, peu arrivent à se contrôler une fois qu’ils en ont consommés». Pour elle, il revient aux responsables de mettre en place une sécurité qui veille à ce que la consommation des boissons alcoolique soit réglementée et qui interdit la consommation de cannabis sur les lieux. En plus renforcer la vigilance pour détecter toute personne aux comportements anti citoyens et qui pourraient affecter la sécurité de la plage. En termes de sécurité, on ne doit pas tolérer sans quoi on met la vie de tant d’autres en danger. Il faudrait que les plages aient leur propre système de sécurité. Parce que j’ai personnellement constaté que cela fait défaut dans ces lieux. On y trouve que des gérants qui ne peuvent pas assumer la sécurité en cas de problème. »
Gassime Fofana