Alors que plusieurs élèves et parents d’élèves avaient commencé à se réjouir et pensaient que le climat serait apaisé dans le secteur éducatif après » un accord trouvé » entre le gouvernement et le slecg, la réalité dans plusieurs écoles publiques est toujours caractérisée par un manque de professeurs et la perturbation des cours. Ce lundi, l’autoroute Fidel Castro a accueilli les élèves du lycée Kountia et ceux de M’Balia Camara. » Cela fait plusieurs semaines on est sans professeur, nos programmes sont perturbés et on a un examen à préparer. Et pourtant, on pensait, d’après les informations, qu’ils ont trouvé un accord et que cela allait faire revenir nos professeurs en classe. Mais depuis le 9 janvier, on vient et repart à la maison sans suivre un cours. Donc on a décidé de sortir pour réclamer notre droit », assène Ibrahima Sory Sylla, un lycéen que nous avons croisé au marché Lansanayah barrage.
» C’est une insulte, ajoute un autre élève de terminale. Que ce soit gouvernement ou slecg chacun est entrain de boycotter notre avenir et promouvoir ses intérêts. Ce qui nous est arrivé l’année passée, après la grève, les professeurs nous ont surchargés de leçons juste pour achever leurs programmes. Après tout c’est nous qui sommes perdants. »
Gassime Fofana