Plusieurs localités de Guinée ont enregistré ce lundi encore le mouvement de contestation des élèves. Ils exigent du gouvernement le retour des enseignants titulaires en vue de la reprise normale des cours.
Du 03 octobre au 03 novembre, le secteur éducatif est paralysé par la grève lancée par le Slecg. Mais faut-il s’attendre à une année blanche? En tout cas, le déroulement du calendrier scolaire indiquerait cette direction, si rien n’est trouvé comme solution les semaines à venir. Pour cette journée du 03 décembre, plusieurs localités du pays ont été en ébullition. Des marées d’élèves ont envahi les rues afin de réclamer la reprise normale des cours. C’est le cas par exemple à Kaloum où les forces de l’ordre ont utilisé le gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. Par contre, dans d’autres quartiers de la capitale notamment ceux de la commune de Matoto, la situation est calme. Les cours se sont déroulés mais avec moins de fluidité et de densité.
A rappeler que la crise qui secoue le secteur éducatif guinéen est le résultat du bras de fer entre le Slecg et le gouvernement. Le premier réclame un salaire de base de 8 millions et le dernier estime qu’il y a pas l’argent.
Gassime Fofana